Le métier de chirurgien ne peut à mes yeux se concevoir sans passion, s’exercer sans une permanente remise en question et se vivre en dehors d’une relation absolue de confiance entre le praticien et son patient.
Le chirurgien est le dépositaire de la confiance d’Autrui. L’acte chirurgical représente sans doute le niveau le plus élevé de la relation de confiance que l’on puisse établir entre deux individus imposant en la matière au praticien et au patient une même exigence de réciprocité.
Chaque patient est unique.
Chaque acte chirurgical est unique.
Il n’existe en médecine ni vérité universelle ni solution universelle.
La médecine n’est pas une science exacte, chaque patient est différent.
Le chirurgien est seul face au patient mais aussi face à lui-même
- au moment il effectue le diagnostic
- au moment où il pose l’indication opératoire
- au moment où il effectue le geste technique.
Pour apporter la réponse la plus adaptée tout repose alors sur la solidité de sa formation, la qualité de son expérience, l’actualisation des connaissances et des techniques et la maîtrise du geste opératoire.
Mais aussi bien remplies que puissent être ces exigences et ces prérequis à tout moment peuvent s'insinuer dans ce face à face singulier avec la maladie l'imprévu et l'imprévisible, la complication ou l'aléas, l’erreur et pourquoi pas la fatalité.
Et il appartient aussi au chirurgien de savoir y apporter la meilleure réponse et au patient de savoir l’entendre.
Une vie de chirurgien s’édifie sur le socle de sa formation, se construit à partir de rencontres et évolue en fonction des choix personnels et du plaisir à l'accomplissement de son Art.
Il aboutit à la reconnaissance d’un domaine d’expertise qui a pour unique objectif l’impératif de l’excellence.
Mon parcours témoigne de la grande chance que j'ai eue à travers ma formation et mes rencontres.
Elles se trouvent résumées dans le CV que j'annexe à ce texte.
Il a pour objet de mieux faire connaitre le praticien auquel on a choisi de se confier.